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Lavinia's Critiks.

29 janvier 2008

Alexandre Dumas Fils - La Dame Aux Camélias

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Résumé: Armand Duval devient l' amant de la très belle et séduisante Marguerite Gautier, fille entretenue et objet du plus grand mépris de la société de l' époque. Mais Armand aime réellement cette fille qui, émerveillée, le lui rend. Mais le couple va se heurter aux préjugés et à la propre vie de Marguerite.
      Cette histoire douloureuse raconte l' amour vrai et puissant, capable de transformer un être, mais aussi celui, meurtri, qui peut conduire à une jalousie féroce . L' amour vrai est intimement lié à la rédemption de l' être, mais aussi à la jalousie et à la vengeance . Il ne tolère pas le partage et entend "posséder" l' être aimé exclusivement. L' adultère et la tromperie le feront horriblement souffrir.

Mon avis: Histoire d'amour magnifique et troublante dans une société parisienne des plus débauchées. Chacun à sa maîtresse et son amant et les "femmes entretenues" sont considérées comme de vraies prostituées. On vient, on les paie par des cadeaux ou en les payant tout simplement. Cela ne dure que très rarement, la plupart des gens n'étant pas assez riche pour subvenir aux énormes besoins des femmes pareilles. Malgré la mauvaise opinion que l'on pourrait avoir d'elles, il m'est venu à l'esprit une pitié et une tristesse pour ces femmes qui n'ont souvent pas eu le choix. De très très bas elles sont arrivées à monter dans la société grâce à leurs charmes et beaucoup d'hommes en sont complètement fous. C'est ce qui est arriver à Armand Duval, jeune homme tombant amoureux de la magnifique Marguerite. La pauvre n'avait jamais rêvé d'amour et lui lui offrait sur un plateau d'argent. Malheureusement il ne réussit pas à se résoudre aux règles d'obéissance qu'elle lui avaient données. Il veut la posséder entièrement et elle succomba face à cet amour et lui donna en retour. Elle abandonna tout pour lui mais le paya très cher.. On en arrive à aimer les deux personnages tout deux très paradoxaux. Ils sont déchirés entre l'amour et le devoir, surtout elle, pauvre Marguerite. A la fin, on ne peut s'empêcher de l'apprécier autant qu'Armand, comprenant comment il a pu tomber amoureux d'une courtisane comme elle. Une belle histoire d'amour et une belle façon de montrer la société à cette époque.

Quelques extraits:

"Pauvres créatures! Si c'est un tort de les aimer, c'est bien le moins qu'on les plaigne. Vous plaignez l'aveugle qui n'a jamais vu les rayons du jour, le sourdqui n'a jamais entendu les accords de la nature, le muet qui n'a jamais pu rendre la voix de son âme, et, sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du coeur, cette surdité de l'âme, ce mutisme de la conscience qui rendent folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien, d'entendre le Seigneur et de parler la langue pure de l'amour et de la foi."

"Etre aimé d'une jeune fille chaste, lui révéler le premier cet étrange mystère de l'amour, certes, c'est une grande félicité, mais c'est la chose du monde la plus simple. S'emparer d'un coeur qui n'a pas l'habitude des attaques, c'est entrer dans une ville ouverte et sans garnison. L'éducation, le sentiment des devoirs et la famille sont de très fortes sentinelles, mais il y a des sentinelles si vigilantes que ne trompe une fille de seize ans, à qui, par la voix de l'homme qu'elle aime, la nature donne ces premiers conseils d'amour qui sont d'autant plus ardents qu'ils paraissent plus purs.
[..]
Mais être réellement aimé d'une courtisane, c'est une victoire bien autrement difficile. Chez elles, le corps a usé l'âme, les sens ont brûlé le coeur, la débauche a cuirassé les sentiments. Les mots qu'on leur dit, elles les savent depuis longtemps, les moyens que l'on emploie, elles les connaissent, l'amour même qu'elles inspirent, elles l'ont vendu. Elles aiment par métier et non par entraînement. Elles sont mieux gardées par leurs calculs qu'une vierge par sa mère et son couvent; aussi ont-elles inventé le mot caprice pour ces amours sans trafic qu'elles se donnent de temps en temps comme repos, comme excuse, ou comme consolation; semblables à ces usuriers qui rançonnent mille individus, et qui croient tout racheter en prêtant un jour vingt francs à quelque pauvre diable qui meurt de faim, sans exiger d'intérêt et sans lui demander de reçu.
[..]
Alors elle ne savent quelles preuves donner. Un enfant, raconte la fable, après s'être longtemps amusé dans un champ à crier "Au secours!" pour déranger des travailleurs, fut dévoré un beau jour par un ours, sans que ceux qu'il avait trompés si souvent crussent cette fois aux cris réels qu'il poussait. Il en est de même de ces malheureuses filles, quand elles aiment sérieusement. Elles ont menti tant de fois qu'on ne veut plus les croire, et elles sont, au milieu de leurs remords, dévorées par leur amour."

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29 janvier 2008

Le commencement.

Juste une envie. J'aime dire mon avis et je suis une énorme lectrice/cinéphile, le désir de partager mon opinion s'est accru et me voilà donc à créer un petit blog qui vise à assouvir ce caprice. Ce qu'il y aura ici? Des liens de fanfic sur le monde d'Harry Potter qui m'on plues ainsi que mes sentiments face aux livres et aux films qui m'ont marqués. Ca sera beaucoup de blabla mais je sais que je ne suis pas la seule à aimer parler de tout cela, donc me voilà.

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